Quelques parcours

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Encore une semaine s’est achevée.

J’avais acquis, sur un coup de tête et pour trois ronds, il y a un mois, un vélo d’occasion, un vieux Gitane demi course en assez bon état. Après lui avoir changé les patins de frein, resserré les câbles et après l’avoir nettoyé, je l’utilise maintenant pour me rendre au travail, faire le marché le samedi matin, acheter du pain, etc.  Il est même très beau, il a des gardes boues très fins et un dynamo qui fonctionne et, plus surprenant, il est incroyablement léger. Mais ça n’a pas été très facile de s’habituer avec. Je ne suis pas du tout habitué à rouler en ville avec un cintre course, en plus d’ancien style. Les cocottes Mafac (avec les gaines qui sortent par dessus) sont positionnées un peu bas et il m’est très difficile de freiner sans mettre la main dans le creux du cintre, en bas. Alors, en cas d’évènement imprévu, le temps de réagir, j’ai eu plusieurs fois des sueurs froides. En plus, il faut appuyer un peu plus fort que j’ai l’habitude. Alors, un seul mot d’ordre: anticipation. Peut-être que je lui changerai plus tard les manettes de frein pour lui ajouter une double commande, si on en trouve encore.

Maintenant ça va mieux, je suis beaucoup plus à l’aise. J’ai même osé d’enfourcher mon nouveau vieux vélo pour aller à Paris jeudi pour me rendre à une formation. Traverser le Pont de Courbevoie et longer tout le Boulevard Bineau à Neuilly vers Paris le matin ça va encore, il y a le couloir de bus. En revanche, en sens inverse, quand il fait nuit, avec les gens nerveux qui rentrent du travail dans leur voitures, nullement disposés à faire des cadeaux où pire, en me frôlant à un demi mètre par ma gauche, c’est du « sport ». Je ne sais pas si je pourrais faire ça toute l’année. 

Pour le weekend, je n’avais pas trop envie de grands espaces, il faut dire que la météo et la saison ne font pas rêver. J’ai fait alors mes deux séances syndicales d’une heure à Longchamp, une samedi et une dimanche.

Samedi ça allait plutôt pas mal au petit matin, avant l’arrivée des pros, je me suis bien défoncé sans toutefois exagérer.

http://app.strava.com/activities/31420689

Dimanche après midi, en revanche, il y avait beaucoup de vent qui m’a fait détester encore une fois le faux plat. Une chose qui me préoccupe à chaque fois que je tourne sur l’anneau est pourquoi les gens qui roulent à 40 insistent de doubler à 2cm distance à gauche ceux qui roulent  plus pépère, que ça soit à 20, 30 ou 35km/h? Et pourquoi ce sont toujours eux qui se fâchent quand on leur fait remarquer qu’il y a assez d’espace pour doubler en sécurité? Et cela même quand il y a très peu de monde. Je ne sais pas, mais moi je si je vais là, c’est pour me faire plaisir, mais si possible, en sécurité …

http://app.strava.com/activities/31648975

Publié le par Adrian | Laisser un commentaire

Il a fait très beau ce week end. En revanche, je n’ai pas réussi de me réveiller tôt le samedi, alors au lieu de sortir un peu plus loin, j’ai dû me rabattre sur Longchamp vers 14h. Bizarrement, sans forcer et sans me fatiguer, j’ai fait une bonne moyenne sur l’anneau et je n’avais jamais fait le faux plat aussi bien. A un moment donné j’ai pris la roue de quelqu’un qui roulait à peu près comme moi, on s’est relayé pendant quelques tours et au moment où je passais devant au début du faux plat il ne m’a plus suivi. Dommage, on avait l’air de bien s’entendre.

http://app.strava.com/activities/30385203

Dimanche je suis sorti faire un tour vers Marly le Roi, pour changer un peu de la Chevreuse et pour faire une boucle assez facile avec un profil d’altitude assez plat. Alors là, galère: trop de voitures, le vent qui soufflait de face, la chaussée bien mouillée et les jambes étaient trop lourdes. J’ai suivi d’assez loin pendant une dizaine de km un gars et ça m’a motivé en quelque sorte mais à un carrefour plein de voitures il m’a semé. Je suis rentré après même pas 50km. Finalement, je crois que la Vallée de Chevreuse est une valeur sûre.

http://app.strava.com/activities/30556241

Publié le par Adrian | Laisser un commentaire

A Saclay il y avait du brouillard ce matin, tellement épais que la visibilité était à moins de 50m. Je n’avais pas de lumières, ni de gilet de sécurité, beaucoup de voitures roulaient à feux éteints. J’ai croisé quelques cyclistes qui sortaient comme des fantômes de la brume. J’ai fait 3 km en direction de Gif et j’ai fait demi tour, c’était assez spécial.

Je me suis rabattu vers Longchamp en début de l’après midi où j’ai roulé une heure à un bon rythme (pour moi). A noter un petit record personnel du tour de piste le plus rapide, 35,7km/h sans prendre aucune roue.

L’activité sur Strava

Publié le par Adrian | Laisser un commentaire

Samedi la météo annonçait des « pluies éparses » mais le ciel était bien menaçant. Alors, avec une veste de pluie je suis sorti le matin en essayant de ne pas m’éloigner trop d’une gare pour pouvoir revenir en cas d’averse. Le résultat a été un tour de 55 km la plupart du temps en ville, parmi les voitures, pas terrible: Suresnes,  Ville d’Avray, Versailles, St Cyr, Marly le Roy, et de retour par St Germain en Laye et Nanterre.

http://runkeeper.com/user/iliuta/activity/130270255

Hier la météo disait « soleil » mais le ciel était tout aussi menaçant que samedi. J’ai décidé de faire confiance aux prévisions et je suis sorti en vallée de Chevreuse. Le départ a été dans le parking de la gare Jouy en Josas pour un tour de 66 km très agréable malgré les nuages. Bon rythme, sans toutefois exagérer. J’ai croisé quelques clubs qui, comme d’habitude, me doublaient de trop près, en me frôlant. Ma clavicule gauche sursautait alors. A un moment donné j’ai rattrapé un gars qui roulait seul, je l’ai doublé en lui disant bonjour. Il ne m’a pas répondu, pas de problème. Un peu plus tard  je tourne la tête, il était loin derrière et je l’ai oublié. Encore un peu plus tard, je ralentis pour tourner à droite sur la route de l’abbaye des Vaux de Cernay et juste au moment où je me décide de foncer, je sens comme un vent derrière et je vois le gars de tout à l’heure qui me touche presque en me doublant par la droite dans le virage. Un kilomètre plus loin, le même scénario: je le double et je l’oublie pour sentir sa respiration dans la nuque un peu plus loin. A un moment donné il a du tourner à droite parce que je ne l’ai plus vu. 

http://runkeeper.com/user/iliuta/activity/130497114

Publié le par Adrian | Laisser un commentaire

Journée ordinaire

Ce sont les vacances scolaires. Je sors avec mon fils pour l’amener au sport, lui sur sa trottinette, moi à pieds à côté de mon vélo. Je le laisse à la salle de sport et je continue à vélo pour aller au travail. Plein de voitures sur la route, mais ce n’est pas grave, je fais attention, je patiente aux feux, je ne me dépêche pas. Je tourne à droite dans une petite rue tranquille et étroite et, comme il n’y a personne, je commence à rouler à vive allure. Après 100m je me fais klaxonner nerveusement derrière. Je tourne la tête et je vois une grosse Audi blanche qui passait à peine dans la rue, tellement elle était large. Je continue ma route en essayant de l’ignorer mais le conducteur s’impatiente de plus en plus, il klaxonne encore et encore. La tension monte vivement dans ma tête mais j’essaie de garder mon calme. Je fais signe quand même au conducteur de patienter mais rien ne fait, il emballe son moteur et enfonce sa main dans le klaxon. Alors je suis de plus en plus énervé, ma tête explose, je fais des efforts désespérés de ne pas réagir et je ralentis. Les 300m restants jusqu’au prochain feu se passent donc dans un doux concert de trompette. Je me faufile entre les quelques voitures arrêtées au feu en laissant l’impatient derrière, je me mets devant la file et dès que le feu devient vert je traverse et je rejoins ma piste cyclable de tous les jours.

Ca m’a quand même pourri la matinée.

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Début

Il y a deux ans et demi je me pointais dans une grande surface de sport et après 15 minutes je sortais avec le vélo le moins cher que j’avais trouvé là bas. C’était un achat compulsif.

J’ai commencé à l’utiliser pour faire des balades le weekend et peu de temps après pour aller au travail avec. J’ai vite constaté que jusqu’à une certaine distance c’était beaucoup plus rapide que le transport en commun même. J’ai peu à peu abandonné le train et le métro et je me suis mis à me déplacer exclusivement à vélo.

Un an après, j’ai pris ma bicyclette avec moi en vacances en Bretagne, où j’ai parcouru 200km en une semaine. J’en étais très fier. Rentré de vacances, un ami m’avait parlé qu’on pouvait faire des balades de quelques dizaines de kilomètres à vélo et qu’on pourrait organiser ensemble quelques sorties. Ainsi, nous sommes allés un samedi matin en vallée de Chevreuse et nous avons fait une boucle de 60 km sur route avec des côtes (qui m’ont tué), moi avec mon VTT grande surface tout moche et lourd et mon ami avec son beau vélo vintage à tubes fins en acier et son cintre route.

J’ai trouvé cette ballade géniale et j’ai voulu tout de suite monter un peu en gamme côté matériel, mais pas trop quand même. Je ne voulais pas investir une somme astronomique pour un plaisir qui pouvait se trouver passager et surtout je ne voulais pas ressembler aux cyclistes que je voyais tourner autour de l’hippodrome de Longchamp, avec leur vélos haut de gamme et leur cuissards et maillots ridicules dont je n’en voyais pas l’intérêt.

Me voilà alors heureux propriétaire d’un vélo de route fitness à cintre plat. J’ai commencé à multiplier les sorties en weekend, je me suis mêlé de plus en plus souvent aux cyclistes de Longchamp, peu à peu j’ai commencé à m’habiller comme eux, je regardais de plus en plus souvent le compteur de vitesse, j’essayais toujours d’aller plus vite et sans m’apercevoir c’est devenu une sorte de dépendance.

J’enchaînais les kilomètres jusqu’au jour où, à Longchamp, pris entre quelques cyclistes qui roulaient tranquillement et un peloton véloce, ce qui devait arriver arriva. La tête protégée par le casque a tapé le bitume en premier suivie par l’épaule gauche. Après un mois d’arrêt maladie et encore un mois de rééducation, j’ai fait réparer mon vélo (au passage je me suis fait arnaquer par un vélociste) et j’ai recommencé, cette fois avec prudence et en évitant Longchamp le plus possible.

J’ai franchi ensuite un nouveau cap: les pédales auto.

J’ai eu après mon premier brevet de 100km. J’avais au compteur quelques 3400km en une année.

J’aimais bien mon vélo mais je commençais doucement à comprendre les limites du cintre plat, alors je l’ai vendu. Me voilà maintenant avec un vrai route, en alu, certes, dont je suis très content pour l’usage que j’en fais en petit rouleur enthousiaste. J’ai passé dessus pratiquement tout l’été dans la Chevreuse et j’ai fait aussi le Levallois – Honfleur.

Je roule surtout en solitaire car il semble difficile de mobiliser des gens le matin pendant le week-end et le club je n’ai pas eu encore le courage d’essayer.
J’en prends plaisir et bien que je ne puisse expliquer la nature de ce plaisir, je me laisse aller.

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